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source : http://www.apel.asso.fr/

Profession parents

Vie de famille

Donnez une vraie place aux grands-parents

Donnez une vraie place aux grands-parents

Finie l'image d'Epinal du grand-père sé vère, grommelant dans sa barbe et de la grand-mère appuyée sur sa canne. Les "nouveaux" grands-parents sont actifs, jeunes d'esprit, peut-être moins disponibles car beaucoup travaillent encore - même les grands-mères ! Mais plus en forme, plus avertis des subtilités éducatives, ils peuvent aider et chérir sans envahir. A condition que chacun y mette du sien pour que les rôles soient bien partagés. Quelques règles à l'adresse des parents.


N'excluez pas les grands-parents.

Ne soyez pas jaloux de leur importance.

Laissez-les s'adapter.

N'en faites pas des nourrices à plein temps.

N'hésitez pas à les solliciter

Soyez délicats si vous leur demandez une aide financière.

Laissez-les s'exprimer.

Pour en savoir plus

Conseils aussi aux grands-parents

N'excluez pas les grands-parents.

Quelle que soit l'évolution de la société, il ne faut surtout pas oublier ou minimiser leur place dans la famille : ils sont le lien avec les générations passées. " Ils offrent, aux petits-enfants, l'assurance d'une identité enracinée pour eux dans un temps immémorial. Il ne saurait y avoir de famille hors de la continuité des générations, " assurent Claudine Attias-Donfut et Martine Segalen dans leur ouvrage Grands-parents. La famille à travers les générations (Ed. Odile Jacob). La reconnaissance de cet apport fondamental implique donc, de la part des petits-enfants, le respect pour ceux dont ils sont issus. Sur cette base incontournable, les rapports peuvent se construire.

Ne soyez pas jaloux de leur importance.

" Les parents ne peuvent assumer seuls les multiples facettes de la vie enfantine, " prévient Edwige Antier, pédiatre, auteur de Elever mon enfant aujourd'hui, (Ed. Fixot). Il ne faut donc pas hésiter à laisser se tisser, entre enfants et grands-parents, des relations de complicité. Ils sont les confidents, ils consolent et cajolent ? Tant mieux. Ce n'est pas à eux d'éduquer et de punir. Ils offriront une écoute compatissante quand il vous arrivera à vous de punir.

Laissez-les s'adapter.

Des boules d'énergies débarquent dans leur salon sans crier gare ? Ils s'offusquent, ayant peut-être oublié qu'un gamin, ça bouge. Ne les bousculez pas, rafraîchissez gentiment leurs souvenirs. Ils sont trop moralistes ou trop laxistes ? N'en soyez pas inquiets : les enfants savent ce qu'ils ont à faire et s'y retrouvent.
" Chez Grand-Ma, j'ai le droit de manger les frites avec les doigts. Avec papa, ça ne passe pas ! " Ou le contraire.

N'en faites pas des nourrices à plein temps.

Bien sûr, ils sont encore jeunes et dynamiques mais, à la retraite, ils ont le droit de savourer des loisirs. Surtout s'ils n'habitent pas tout près de chez vous, comme c'est de plus en plus le cas. Un bébé sur trois est confié à ses grands-parents. Sont-ils totalement consentants ou mis au pied du mur ?
" Cette solution est généralement une garantie de confort affectif pour l'enfant, admet Edwige Antier. Mais elle comporte des obstacles psychologiques ou sociaux, prévient-elle. Les grands-parents peuvent devenir possessifs ou trop péremptoires dans leurs conseils et cela vous irritera ". Si, toutefois, vous ne pouvez faire autrement, prenez soin de bien définir les rôles de chacun, dès le début. Sinon, contentez-vous de donner aux grands-parents un rô le occasionnel de baby-sitter, de garde-malade ou comptez sur eux pour des vacances. " Ce qui n'exclut pas de leur demander leur avis avant d'adopter un système de garde : ils seront contents d'être consultés, " conseille la pédiatre.

N'hésitez pas à les solliciter

Par délicatesse ou peur de s'imposer, certains restent en retrait alors qu'ils ne rêvent que de conduire Alexandre et Magali à la Cité des Sciences. S'ils ont encore des activités professionnelles ou associatives, ne compliquez pas leur emploi du temps mais tendez-leur la perche.

Soyez délicats si vous leur demandez une aide financière.

Vers soixante ans, un ménage consacre environ 6 % de son revenu à ses descendants. Depuis l'intrusion en force du chômage chez les jeunes générations, les grands-parents peuvent apporter un soutien ponctuel car leur situation économique s'est améliorée ces dernières années (ce ne sera pas le cas dans le futur...). Mais, bien sûr, les SOS de ce genre sont à manier avec précaution.

Laissez-les s'exprimer.

Ne soyez pas agacés s'ils évoquent, par le menu, votre vie d'enfant. Les petits ne demandent que ça. Papa avait-il des bonnes notes à l'école ? Maman jouait-elle à la poupée ? Quelles bêtises faisaient-ils l'un et l'autre ? Les parents ont été enfants - et pas forcément parfaits ! - c'est sécurisant de le savoir. Quels meilleurs biographes que les grands-parents ? Qu'ils racontent aussi leur vie et celles de leurs propres parents est également plein d'enseignements. S'ils se répètent un peu, pardonnez-leur.
D'après Jean-Hugues Déchau, chercheur à l'Observatoire sociologique du changement (qui dépend de la Fondation des sciences politiques), jamais les grands-parents n'ont tenu une aussi grande place. Car l'allongement de la durée de vie, permet des échanges, des dialogues avec les jeunes, pendant de longues années. Pour le plus grand enrichissement de tous.

  Pour en savoir plus

  Grands-mères occasionnelles. Pour ceux dont les grands-parents sont trop éloignés ou qui ne sont plus là, ces mamies de substitution sont une aubaine. Bénévoles, elles attendent aussi de la tendresse et le bonheur de se rendre utile. Tél. : 01 46 33 28 45. Gardes du lundi au vendredi, seulement dans la journée et réservées aux enfants de moins de cinq ans habitant Paris. Mais en province des associations identiques existent (Grand-parents Bis dans la Drôme et l'Ardèche, par exemple). Se renseigner auprès des mairies.
  La Compagnie des grands-parents propose un catalogue de vente par correspondance pour les grands-parents en mal d'idées cadeaux. Livres de contes et de chansons, matériel pour p&aci rc;te à sel, puzzle en bois : ce sont des objets traditionnels tels qu'en rêvent les petits (de 3 mois à 12 ans)... et les adultes. Tél. : 03 80 60 90 00.

   Conseils aussi aux grands-parents



  Ne critiquez pas les parents.
Vos petits-enfants vous en voudront de déconsidérer leurs géniteurs et en seront encore plus déstabilisés. Jouer plutôt un rôle de médiateur.

  Ne ratez pas le coche.
C'est à cinquante ou soixante ans que vos capacités à "accompagner" vos petits-enfants, seront les meilleures. Et avant qu'ils ne deviennent adolescents, car dans cette période, ils auront plus envie de voir leurs copains et copines que leurs aïeux. Ne leur en voulez pas, mais de votre côté, si l'on vous en demande trop, n'hésitez pas à protester plutôt que d'agir à contrecoeur.

  Ne soyez pas trop susceptibles.
Couper les ponts parce qu'on s'est senti remis en question serait une erreur et une perte pour tout le monde. Pensez que vos enfants sont pris dans une vie effrénée qui ne prédispose peut-être pas à la diplomatie. Sachez aussi que les grands-parents maternels bénéficient souvent d'une place privilé giée auprès des petits-enfants parce que les femmes restent, en général, plus liées que les hommes à leurs parents. Une étude récente réalisée par l'Université de Nancy le démontre.

  Ne soyez pas pesants.
Bien sûr, vos petits-enfants vous doivent la vie, par parents interposés, et parfois une certaine aisance matérielle, mais n'invoquez pas trop souvent cette dette.

  Pensez plaisir et non pas devoir.
A vous la meilleure part : les câlins, les balades et les jeux. Vous étiez un parent sévère ? Accordez-vous le droit d'être un grand-parent gâteau. Vous n'êtes pas un papa ou une maman-bis. En cas de problèmes, vous serez peut-être celle ou celui auprès de qui l'adolescent exprimera sa révolte ou son mal-être dans la mesure ou il se sentira moins impliqué avec vous qu'avec ses parents. Ecoutez, conseillez doucement. Ne jugez pas, condamnez encore moins.

  N'imposez rien.
Participez à l'éducation et à l'enseignement religieux si les parents vous demandent de le faire mais n'intervenez surtout pas contre leurs propres convictions. Même si vous considérez que vos enfants se trompent et que vos petits-enfants poussent comme des plantes folles.

  Remettez-vous en question.
Si les relations ne sont pas bonnes, ne rejeter pas forcément la faute sur les parents. Et n'oubliez pas qu'à l'âge des bilans parfois mitigés, l'investissement auprès de vos petits-enfants constitue un épanouissement, une réussite, pouvant racheter bien des insatisfactions.