
A propos de l'Alliance pour les Droits de la Vie
L'Alliance pour les Droits de la Vie est une association qui a comme objectif de protéger la dignité humaine et le respect de la vie, particulièrement des personnes les plus vulnérables. Elle aborde les domaines de la bioéthique, de la protection de l'enfance, des nouveaux esclavages. L'association, fondée en 1994, au moment du premier débat bioéthique, rassemble aujourd'hui plus de 32 000 soutiens et 3 000 personnes engagées sur le terrain.
L'Alliance pour les Droits de la Vie est présidée par le docteur Xavier Mirabel. Son délégué général est Tugdual Derville qui anime une équipe de huit permanents.
Des délégations départementales de l'Alliance pour les Droits de la Vie sont mises en place dans une cinquantaine de départements.
Mentions
légales
© Alliance pour les Droits de la Vie 2003
N° de déclaration à la Commission Nationale Informatique et Libertés
Responsable éditorial : Tugdual Derville
Campagne pour la Fête des mères : un jour pour
célébrer la vie (14 mai 2003)
Tentative de camouflage du clonage (27 mars 2003)
Protestation devant la frilosité de la majorité
face à la pornographie (05 mars 2003)
Autorisation de la recherche sur l'embryon humain : une rupture
fondamentale et dangereuse (30 janvier 2003)
Importation de cellules souches embryonnaires : l'Alliance pour
les Droits de la Vie fait appel (28 janvier 2003)
La loi de bioéthique sur la place publique (28 janvier
2003)
Invitation presse : la loi de bioéthique sur la place
publique, devant le Sénat (27 janvier 2003)
Euthanasie : plutôt que d'exploiter la détresse,
développons la solidarité (17 décembre 2002)
500 000 dépliants pour demander la suppression de la pornographie
à la télévision (15 novembre 2002)
L'Alliance pour les Droits de la Vie salue le rapport Kriegel
sur la violence à la TV et lance une campagne de sensibilisation contre
la pornographie à la télévision (14 novembre 2002)
La douloureuse question de l'IVG nécessite une autre
réponse qu'un simple transfert budgétaire (26 septembre
2002)
Le droit des femmes bafoué (25 juin 2002)
Jurisprudence Perruche : le préjudice d'être né
mis "hors la loi" (13 février 2002)
Lancement de la campagne nationale : "Echangeons nos regards
pour dépasser le handicap" (11 janvier 2002)
Désirer la Vie - Je ne peux plus supporter ce silence
- par Christine BOUTlN député des Yvelines Présidente de l'Alliance pour les
droits de la vie
Communiqué de presse
Campagne pour la Fête des mères : un jour pour célébrer
la vie
Paris, le 14 mai 2003
A l’occasion de la Fête des mères, le dimanche 25 mai, l’Alliance
pour les Droits de la Vie, présidée par le docteur Xavier Mirabel,
lance une campagne nationale de communication en 2 volets :
- 12 000 affiches seront apposées dans les commerces de proximité
(dès le lundi 19 mai).
De format 60 x 80 cm, elles présentent, écrit d’une main d’enfant,
le slogan :
« Maman, merci pour la vie ».
Un site internet créé pour l’occasion (www.mercipourlavie.org)
recueille des dessins d’enfants et des textes d’adultes adressés à
leur mère. (Affiche disponible sur ce site)
Pour Tugdual Derville, délégué général de l’association : « En montrant cette main d’enfant exprimant son merci coloré avec le V de « vie » en forme de cœur, nous voulons simplement encourager l’expression d’une gratitude vis-à-vis de celles qui nous ont donné le jour. Toute personne peut ainsi être touchée. »
- 200 000 cahiers spéciaux, réalisés en partenariat avec l’hebdomadaire France Catholique, seront diffusés gratuitement dans les paroisses, par des milliers de bénévoles le week-end du dimanche 25 mai. Le 25 mai 2003 est en effet également la Journée nationale pour la vie instituée par les évêques de France.
En 16 pages, introduites par un éditorial de Mgr Defois, évêque
de Lille, on découvrira les trois dimensions de cette journée
:
- célébrer la vie (interview du père Guy Gilbert parlant
de sa mère, « 8 questions sur ma vie » proposées
par le père Pascal Ide…)
- accueillir la vie (témoignage de l’accueil des personnes handicapées,
évocation de mère Teresa, réflexion sur le besoin de
consolation dans notre société…)
- annoncer la vie (initiatives diocésaines et pastorales, méditation
biblique…)
« Nous avons voulu donner au plus grand nombre l’occasion de vivre cette journée grâce à des témoignages, réflexions et propositions qui sont remplis d’espérance, même s’ils n’occultent rien des blessures et des difficultés de la vie » explique Tugdual Derville. « En quelques jours, des dizaines de milliers d’exemplaires du cahier spécial ont déjà été commandés par des paroisses et des communautés de toute la France. C’est bon signe ! »
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Communiqué de presse
Tentative de camouflage du clonage : l’Alliance pour les Droits de la Vie
réagit
Paris, le 27 mars 2003
Alors que débute l’examen en commission du projet de loi bioéthique à l’Assemblée nationale, l’Alliance pour les Droits de la Vie dénonce la nouvelle tentative de Roger-Gérard Schwartzenberg de légaliser le clonage à visée « thérapeutique » tout en le renommant « transfert de noyau de cellule somatique ».
Dans son projet d’amendement, il oublie soigneusement de dire que c’est exactement la même technique qui est utilisée par les promoteurs du clonage reproductif.
En procès avec l’Etat, depuis que l’ancien ministre de la recherche du gouvernement Jospin a prétendu autoriser l’importation par la France de cellules souches d’origine embryonnaire, l’Alliance pour les Droits de la Vie poursuit son action pour la protection de l’embryon humain contre toute forme d’expérimentation.
Pour Tugdual Derville, délégué général de l’association : « il faut dénoncer l’exploitation de la souffrance des personnes atteintes de graves maladies par les promoteurs du clonage : la recherche scientifique deviendrait inhumaine si elle avait comme prix la création d’êtres humains destinés à être détruits ; au contraire, il faut encourager et financer les nombreuses voies de recherche, sur les cellules souches adultes notamment, qui permettront de sauver des vies sans en instrumentaliser d’autres. »
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Communiqué de presse
Protestation devant la frilosité de la majorité face à
la pornographie
Paris, le 5 mars 2003
L’Alliance pour les Droits de la Vie proteste contre l’annonce de l’abandon du projet d’instaurer une commission d’enquête parlementaire sur la violence et la pornographie à la télévision.
Pour Tugdual Derville, délégué général
de l’association :
« Après avoir abandonné le débat parlementaire,
on abandonne l’idée même qu’il faudrait y regarder de plus près.
Comment justifier une pareille démission alors que les enfants sont
de plus en plus nombreux à être confrontés à la
pornographie, notamment du fait de sa banalisation télévisée
? La contre-enquête que nous conduisons actuellement avec l’Observatoire
enfance violence et pornographie* révèlera prochainement l’étendue
de ce constat. Une immense majorité de parents et de citoyens souhaitent
pourtant protéger efficacement les mineurs de l’accès aux images
pornographiques. Trois rapports publics successifs n’ont visiblement pas suffi
à convaincre assez de députés. Nous ne nous découragerons
pas car l’enjeu social rend un vrai débat incontournable.
Sur la base de ces conclusions, nos délégations locales vont reprendre contact avec les nombreux députés qui leur avaient assuré que le débat aurait lieu, M. Jacques Barrot, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, ayant lui-même pris cet engagement devant la représentation nationale le 12 décembre dernier (jour de l’examen de la proposition de loi « double-cryptage »). »
* mis en place avec le CPDH et Fédération Familles Médias
à l’occasion de la campagne de sensibilisation contre la pornographie
à la télévision lancée en novembre 2002 (500 000
dépliants, 5 000 affiches, site www.sosenfance.org ).
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Communiqué de presse
Autorisation de la recherche sur l’embryon humain votée par le Sénat
: une rupture fondamentale et dangereuse
Paris, le 30 janvier 2003
Le Sénat vient de voter une disposition autorisant la recherche sur embryons par « dérogation » et pour une « période limitée ».
Pour Tugdual Derville, Délégué général
de l’Alliance pour les Droits de la Vie, « ces précautions oratoires
tendent à éviter l’effet d’annonce de ce qui constitue une rupture
fondamentale dans la façon dont notre société traite
l’embryon humain. Pour la première fois on admet que des êtres
humains puissent servir de matériel de recherche au prix de leur destruction.
Et pourquoi laisser figurer que toute recherche est interdite, mention immédiatement
contredite par une exception ? Il serait plus honnête de dire à
la nation que cette porte est désormais ouverte.
Le ministre de la Santé, Jean-François Mattéi, ne peut
être dupe : il a lui-même affirmé, il y a quelques jours,
que dans le domaine éthique l’exception ouvrait la porte à la
banalisation. Parlerait-on d’abolition de la peine de mort s’il y avait une
seule exception ? »
Après avoir manifesté dans 18 villes en début de semaine pour dire non à l’expérimentation sur l’embryon humain (notamment mardi 28 janvier devant le Sénat), l’Alliance pour les Droits de la Vie prépare une initiative d’envergure pour alerter l’opinion sur des enjeux de civilisation qu’on lui cache. Elle demande d’orienter les crédits vers une recherche humaine - particulièrement sur les cellules souches adultes - qui respecte la vie et la dignité de l’être humain.
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Communiqué de presse
Importation de cellules souches embryonnaires : l’Alliance pour les Droits
de la Vie fait appel
Paris, le 28 janvier 2003
Après avoir vu sa décision en référé du mois de juillet cassée par le Conseil d’Etat, le tribunal administratif de Paris vient de débouter l’Alliance pour les Droits de la Vie qui lui demandait d’annuler la décision du ministre de la recherche du gouvernement Jospin autorisant l’importation par le CNRS de lignées de cellules souches embryonnaires en provenance d’Australie.
Pour Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie :
« L’argument du tribunal révèle la grande hypocrisie
du statut de l’embryon humain dans notre pays.
Nous faisons bien-entendu appel de cette décision en espérant
qu’une nouvelle fois le Conseil d’Etat reconnaîtra en appel le bien
fondé de nos arguments. Le tribunal administratif affirme que la position
de Roger-Gérard Schwarzenberg n’est pas illégale car il s’agit
de cellules d’embryons et non pas d’embryons à proprement parler. L’expérimentation
sur l’embryon humain reste illégale dans notre pays. Or le prélèvement
des cellules souches sur embryon détruit automatiquement l’embryon
« donneur ». On tirerait donc profit de ce qui est pratiqué
à l’étranger - en Australie - en contradiction avec nos lois
: c’est une belle hypocrisie. Nous ne renonçons donc pas à l’action
en justice pour défendre l’embryon contre toute forme de vivisection.
Nous continuons par ailleurs après nos 18 manifestations en Province
et celle devant le Sénat aujourd’hui notre action pour la protection
législative de l’embryon humain contre toute forme d’expérimentation.
»
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Communiqué de presse
La loi de bioéthique sur la place publique
Paris, le 28 janvier 2003
Déguisés en rats de laboratoire, la tête ornée d’un faux nez enfermée dans des cages de carton, et vêtus de blouse bleue d’opérés, une cinquantaine de militants de l’Alliance pour les Droits de la Vie ont tenu à alerter l’opinion publique le jour du début du débat bioéthique au Sénat.
Sur leurs panneaux roses et noirs figurait la silhouette d’un enfant et celle
d’un rat dans sa cage, séparé du signe « ¹ ».
Ce rébus illustrait les slogans :
- « Nous ne sommes pas des rats de laboratoire »
- « Vivisection humaine : recherche inhumaine ».
Tugdual Derville, délégué général de l’association, a expliqué le sens de ce rassemblement :
« Après avoir refusé d’autoriser l’expérimentation
sur l’embryon humain lorsqu’il était dans l’opposition, le ministre
de la santé Jean-François Mattéi vient d’ouvrir cette
brèche en l’autorisant pour les embryons surnuméraires. C’est
pour nous une grave transgression qui ouvre inéluctablement la porte
à d’autres dérives (clonage sous toute ses formes et création
d’embryons destinés à l’expérimentation).
Nous refusons toute expérimentation sur l’embryon humain en raison
de son humanité. Cette recherche est totalitaire parce qu’elle est
effectuée sur des êtres humains sans leur consentement et se
traduit par leur destruction. Il ne faudrait pas qu’une disposition aussi
grave passe inaperçue : elle créerait une catégorie d’êtres
humains destinés à être exploités au profit des
autres. Le progrès scientifique que nous soutenons ne peut se faire
au prix d’une pareille régression. »
Tugdual Derville a par ailleurs remis à l’attention du Président du Sénat un dossier argumentaire afin d’alerter les sénateurs sur une disposition particulièrement lourde de conséquences.
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Invitation presse
La loi de bioéthique sur la place publique devant le Sénat le
28 janvier (square Poulenc *)
Paris, le 27 janvier 2003
Le jour de l’examen du projet de loi bioéthique par le Sénat, L'Alliance pour les Droits de la Vie donnera son analyse en public et interpellera les Français sur les enjeux de la nouvelle loi par une scénographie insolite et une distribution de tracts :
Mardi 28 janvier 2003,
de 12H45 à 13H30
devant le Sénat : square Poulenc *
L'inquiétude à propos des dérives d'une recherche qui nie l'humanité de l'embryon est réelle. Plusieurs dispositions de la loi peuvent rassurer. Mais il est urgent de préciser aux Français les enjeux de la recherche sur les embryons surnuméraires, qui entend décider d'une nouvelle façon de traiter l'être humain. Cette rupture culturelle nous concerne tous.
La campagne de sensibilisation de l'Alliance pour les Droits de la Vie se déroule par des scénographies originales dans 17 autres villes de France dès aujourd’hui, veille du débat.
* le square Poulenc se trouve devant l’entrée du Sénat, à
l’intersection de 3 rues :
rue de Vaugirard, rue de Tournon, et rue de Condé.
(Métro Odéon ou Luxembourg)
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Communiqué de presse
Du suicide de Mireille Jospin à la demande d’euthanasie pour Vincent
Humbert :
plutôt que d’exploiter la détresse, développons la solidarité.
Paris le, 17 décembre 2002
L’exploitation médiatique par le lobby de l’euthanasie de deux situations dramatiques ces derniers jours incite l’Alliance pour les Droits de la Vie à réagir. Une partie du public est troublée et abusée. Que pouvons-nous répondre face aux revendications qui viennent à l’appui de ces situations ?
Pour Tugdual Derville, Délégué général
de l’Alliance pour les Droits de la Vie, « ces deux situations montrent
que la fin de la vie, contrairement à ce que prétendent les
promoteurs de l’euthanasie, ne peut pas se résumer à un «
choix personnel ». A chaque fois, c’est toute une famille qui est concernée
et la solidarité nationale qui est interpellée.
- Comment applaudir le suicide d’une personne âgée de 92 ans
en pleine conscience et en bonne santé ? On parle d’acte délibéré
mais quelle violence pour l’entourage ! C’est visiblement contre l’avis de
sa famille que l’acte désespéré a été commis.
Son fils, ancien Premier ministre, mérite en cette douloureuse circonstance
toute notre sympathie.
- La situation dramatique du jeune Vincent est inverse mais conduit à
la même conclusion. A 21 ans, lourdement dépendant à la
suite d’un accident, il demanderait l’euthanasie, « surtout pour ma
mère » écrit-il, en invoquant la situation matérielle
et financière difficile qui est la sienne. Comment notre société
accepterait de tuer l’un des siens à cause des contraintes matérielles
ou financières que subit son entourage ? Il y a heureusement d’autres
réponses que pourra apporter le Président de la République
: soulager de toute urgence cette détresse matérielle. On sait
que la demande d’euthanasie par la personne directement concernée est
rare ; on constate encore ici qu’elle est le plus souvent dictée par
le souci de l’entourage et l’angoisse pour son avenir. En répondant
à cette détresse, la volonté de vivre prend le dessus.
Notre société doit encore progresser pour témoigner de
la totale dignité des personnes âgées dépendantes
et des personnes handicapées et soutenir tous ceux qui les entourent.
Plutôt que de manipuler la détresse, développons tous
les moyens de solidarité nationale pour soutenir les proches de personnes
souffrantes ou en fin de vie. Car l’euthanasie est le type même de mort
indigne et inhumaine.»
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Communiqué de presse
500 000 dépliants pour demander la suppression de la pornographie de
la télévision
Paris, le 15 novembre 2002
L’Alliance pour les Droits de la Vie lance aujourd’hui à 17H une grande campagne de sensibilisation pour demander la suppression de la pornographie à la télévision :
- distribution de 500 000 dépliants par 1000 volontaires dans 200
villes : « Enfance et pornographie : osons dire la vérité
! »
- diffusion de milliers d’affiches et dossiers argumentaires aux décideurs,
associations, établissements scolaires...
- ouverture d’un site internet : www.sosenfance.org pour recueillir des témoignages.
Pour Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie :
« Il ne suffit pas de prendre conscience de l’impact de la pornographie
sur les enfants et les jeunes, il faut oser traduire cela en actes efficaces.
Aucun système de filtrage ne peut aujourd’hui garantir la protection
des enfants ; c’est pourquoi nous demandons sa suppression de la télévision.
Notre société qui est capable de poser des interdits contre
le racisme ou le révisionnisme doit maintenant appliquer cette logique
aux images qui nient la dignité des femmes. D’ailleurs, la pornographie
abîme aussi beaucoup d’hommes, enfermés dans une sexualité
trompeuse et frustrante. Pourquoi refuse-t-on de le dire aux jeunes ? »
La campagne est initiée et réalisée par le Comité
de protection des Enfants de l’Alliance pour les Droits de la Vie, en partenariat
avec le CPDH et la Fédération Familles Médias.
L’Alliance pour les Droits de la Vie est une association qui a comme objectif
de protéger la dignité humaine et le respect de la vie, particulièrement
des personnes les plus vulnérables. Elle aborde les domaines de la
bioéthique, de la famille, des nouveaux esclavages.
Le Comité de Protection des Enfants est un groupe d’observation, d’analyse
et d’action que l’Alliance pour les Droits de la Vie a mis en place pour traiter
les questions spécifiques de protection de l’enfance.
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Communiqué de presse
L’Alliance pour les Droits de la Vie salue le rapport Kriegel sur la violence
à la TV et lance une campagne de sensibilisation contre la pornographie
à la télévision
Paris le, 14 novembre 2002
Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance
pour les Droits de la Vie « salue le courage de nombreuses préconisations
du rapport de Blandine Kriegel » :
« Nous souhaitons qu’il fasse prendre conscience aux décideurs
de l’urgence de mesures efficaces contre la violence à la télévision,
particulièrement celle des images pornographiques. »
« Cependant nous restons en attente de la suppression complète
des films X à la télévision car la technique du double
cryptage, envisagée par le rapport Kriegel, n’a pas prouvé sa
fiabilité pour protéger les enfants de l’accès à
ces images. »
Vendredi 15 novembre 2002, à 17H, l’Alliance pour les Droits de la Vie lance une grande campagne de sensibilisation pour demander la suppression de la pornographie à la télévision :
- distribution de 500 000 dépliants par 1000 volontaires dans 200
villes : « Enfance et pornographie : osons dire la vérité
! »
- diffusion de milliers d’affiches et dossiers argumentaires aux décideurs,
associations, établissements scolaires etc.,
- ouverture d’un site internet : www.sosenfance.org pour recueillir des témoignages.
La campagne est initiée et réalisée par le Comité
de protection des Enfants de l’Alliance pour les Droits de la Vie, en partenariat
avec le CPDH et la Fédération Familles Médias.
L’Alliance pour les Droits de la Vie est une association qui a comme objectif
de protéger la dignité humaine et le respect de la vie, particulièrement
des personnes les plus vulnérables. Elle aborde les domaines de la
bioéthique, de la famille, des nouveaux esclavages.
Le Comité de Protection des Enfants est un groupe d’observation, d’analyse
et d’action que l’Alliance pour les Droits de la Vie a mis en place pour traiter
les questions spécifiques de protection de l’enfance.
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Communiqué de presse
La douloureuse question de l’IVG nécessite une autre réponse
qu’un simple transfert budgétaire
Paris, le 26 septembre 2002
L’Alliance pour les Droits de la Vie s’inquiète de la décision du Ministre de la santé de transférer à l’Assurance Maladie le financement de l’IVG. Cette décision augmente le risque de banalisation de l’IVG alors que, déjà, la souffrance de beaucoup de femmes y ayant eu recours est occultée. Pourquoi faire reposer sur les assurés sociaux le coût d’une intervention qui ne saurait être confondue avec un geste thérapeutique, et sans respecter leur droit à l’objection de conscience ?
S’il est urgent de se saisir de l’IVG comme d’une priorité en matière de santé publique, c’est en instaurant une politique de prévention de l’avortement et de soutien aux femmes l’ayant subi qu’on y parviendra. C’est cette politique que l’Alliance pour les Droits de la Vie demande au Ministre de la santé. Ce n’est pas répondre à la détresse des femmes que de les conduire vers l’avortement comme issue obligée d’une grossesse imprévue ou difficile.
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Communiqué de presse
Le droit des femmes bafoué
Paris, le 25 juin 2002
Pour l’Alliance pour les Droits de la Vie, la décision de la Cour de cassation de refuser d’accorder un statut pénal à un fœtus de 9 mois constitue une atteinte au droit des femmes.
En refusant de reconnaître la perte d’un bébé sur le point de naître comme celle d’un être humain, la Cour de cassation fait preuve d’illogisme et d’inhumanité :
- aucune logique juridique ne permet de différencier, pour des parents
frappés par le deuil, la perte d’un enfant juste né et celle
d’un bébé à la veille de sa naissance.
- chacun sait qu’on a besoin qu’une vérité douloureuse soit
reconnue pour pouvoir la surmonter ; c’est une question d’humanité.
Seule une dérive idéologique peut expliquer que soit nié ainsi le droit fondamental des femmes enceintes à voir reconnaître un statut protecteur pour les enfants qu’elles portent.
La position arbitraire de la Cour de cassation n’est pas tenable si de nombreuses personnes se lèvent pour la contester. Une solution législative doit contredire cet arrêt.
L’Alliance pour les Droits de la Vie se propose donc de défendre tous les parents qui se verront interdire la reconnaissance juridique de l’enfant qu’ils attendent lorsqu’il est victime d’erreur médicale ou d’accident. Par ailleurs, elle demande que soit reconnu et accompagné le deuil des parents qui subissent la mort d’un enfant avant sa naissance, ainsi que le respect du corps de tout fœtus accidenté.
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Communiqué de presse
Jurisprudence Perruche : le préjudice d’être né mis «
hors la loi »
Paris, le 13 février 2002
En votant le texte proposé par la commission mixte paritaire, les députés ont inversé définitivement la jurisprudence Perruche. Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les Droits de la Vie « salue le courage des législateurs » qui mettent fin à une discrimination inhumaine et « souhaite que les juges ne réintroduisent pas par leur jurisprudence l’idée que la mort puisse être préférable à la vie ». Il reste en effet dans le texte une notion de préjudice liée à la faute de diagnostic qui pourrait se traduire par une interprétation eugéniste.
L’Alliance pour les Droits de la Vie qui mène actuellement une campagne pour l’accueil des personnes handicapées à travers toute la France souhaite que cette mesure soit une premier pas pour une prise de conscience de l’urgence de changer de regard sur le handicap : la solidarité nationale doit s’amplifier pour apporter aux personnes touchées par le handicap et à leurs familles considération et moyens de vivre dignement.
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Communiqué de presse
Lancement de la campagne nationale : « échangeons nos regards
pour dépasser le handicap »
Paris, le 11 janvier 2002
A partir du 12 janvier 2002, des centaines de milliers de dépliants et d’affiches de sensibilisation sont diffusés par l’Alliance pour les Droits de la Vie.
Les débats autour de la jurisprudence Perruche et des lois bioéthiques ont révélé l’urgence d’accroître la reconnaissance des personnes handicapées dans notre société et leur soutien.
La campagne « échangeons nos regards pour dépasser le handicap » s’ouvre par un visage masculin. On découvre que c’est celui d’un homme en fauteuil roulant : « tout le monde est concerné », affirme-t-il, avant d’expliquer que la réalité du handicap reste ignorée par « des préjugés qui font mal » et de demander que notre société et nos lois fassent tout pour que les personnes handicapées soient soutenues et aussi qu’elles ne soient pas exclues de la vie.
La campagne de l’Alliance pour les Droits de la Vie se conclut par l’interpellation « Changeons de regard sur les personnes handicapées » sur une image de tendresse entre une petite fille valide et un jeune homme trisomique.
Destiné à sensibiliser l’opinion publique et les décideurs pour une véritable solidarité avec toutes les personnes handicapées, son message sera diffusé par tractage dans tous les départements et affiché sous forme de charte dans tous les lieux où le public doit être sensibilisé.
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- Désirer la Vie - Je ne peux plus supporter ce silence - par Christine BOUTlN député des Yvelines Présidente de l'Alliance pour les droits de la vie
C'est par une pleine page de publicité dans "La Croix" et un quart de page dans "Le Figaro" que Christine Boutin et l'Alliance pour les Droits de la Vie se sont exprimées sur le sujet de l'avortement. Nous avons interrogé Tugdual Derville, Délégué général de l'Association, sur cette initiative que beaucoup de nos lecteurs ont remarquée.
Je ne peux plus supporter ce silence
par Christine BOUTlN député des Yvelines Présidente de l'Alliance pour les droits de la vie
Silence sur tant de vies supprimées.
Quoi qu'on en dise, tout médecin sait bien au fond de sa conscience ce qu'est une vie humaine à son commencement, combien de femmes se laisseront-elles encore influencer cette année par le silence de ceux qui ne leur diront pas cette vérité ?
Silence sur l'exclusion des plus faibles.
Quoi qu'on en dise notre pays voit s'installer peu à peu la sélection et le rejet des bébés à naîlre quand est révélé un handicap. Combien de ces fausses réponses seront apportées encore cette année par les gestes qui excluent quand l'épreuve rendrait nécessaire plus de solidarité, d'entraide et d'accueil ?
Silence sur la souffrante des femmes.
Quoi qu'on en dise chacun de ces actes est un profond traumatisme personnel pour chaqueé femme qui le subit, consciemment ou non. Combien de femmes, cette année, souffriront sans savoir qu'il existe des lieux - trop rares - où elles pourraient être accompagnées et même soignées pour retrouver le goût de la vie ?
Silence sur les drames familiaux.
Quoi qu'on en dise, il est difficile de continuer à s'aimer au sein d'un couple lorsqu'un homme n'a pas eu son mot à dire ou qu'une femme a été forcée par un chantage affectif et que tout a été tu ; il est difficile de construire une vie de couple avec quiconque après une telle expérience ; de nombreux couples vacillent et les relations avec leur entourage se détériorent. Combien de couples et d'enfants seront, cette année encore, mis en danger ou détruits par le geste qui prétendrait répondre à la détresse ?
Silence sur notre échec collectif.
Quoi qu'on en dise, le fait que, pour 750 000 naissances accueillies dans notre pays, il y ait 230 000 vies humaines " volontairement " rejetées avant la naissance et qu'une proportion très forte des femmes (près d'une sur deux) ait connu cette expérience blessante est le signe d'un échec collectif qui nous concerne tous. Combien de temps continuerons-nous à nous taire sur ces faits et leurs conséquences : perte de confiance, dépression, suicide?
Une politique de la vie est nécessaire, urgente et possible.
Il suffirait que les médecins osent dire la vérité aux femmes. Il suffirait que des associations humanitaires puissantes défendent aussi ces exclus de la vie. Il suffirait que des femmes ayant conscience d'avoir été trompées par les non-dit en témoignent autour d'elles ou publiquement. Il suffirait que des responsables politiques osent proclamer la priorité de santé publique qu'est l'encouragement à l'accueil de la vie. Il suffirait que le gouvemement mette fin à 19 ans d'inapplication de la loi de 1979 qui promettait des structures d'aide à la maternité dans chaque département.
Je ne peux plus supporter ce silence sur l'avortement
Désirer la Vie
C'est par une pleine page de publicité dans "La Croix" et un quart de page dans "Le Figaro" que Christine Boutin et l'Alliance pour les Droits de la Vie se sont exprimées sur le sujet de l'avortement. Nous avons interrogé Tugdual Derville, Délégué général de l'Association, sur cette initiative que beaucoup de nos lecteurs ont remarquée.
Silence sur tant de vies supprimées.
Quoi qu'on en dise, tout médecin sait bien au fond de sa conscience ce qu'est une vie humaine à son commencement, combien de femmes se laisseront-elles encore influencer cette année par le silence de ceux qui ne leur diront pas cette vérité ?
Silence sur l'exclusion des plus faibles.
Quoi qu'on en dise notre pays voit s'installer peu à peu la sélection et le rejet des bébés à naîlre quand est révélé un handicap. Combien de ces fausses réponses seront apportées encore cette année par les gestes qui excluent quand l'épreuve rendrait nécessaire plus de solidarité, d'entraide et d'accueil ?
Silence sur la souffrante des femmes.
Quoi qu'on en dise chacun de ces actes est un profond traumatisme personnel pour chaqueé femme qui le subit, consciemment ou non. Combien de femmes, cette année, souffriront sans savoir qu'il existe des lieux - trop rares - où elles pourraient être accompagnées et même soignées pour retrouver le goût de la vie ?
Silence sur les drames familiaux.
Quoi qu'on en dise, il est difficile de continuer à s'aimer au sein d'un couple lorsqu'un homme n'a pas eu son mot à dire ou qu'une femme a été forcée par un chantage affectif et que tout a été tu ; il est difficile de construire une vie de couple avec quiconque après une telle expérience ; de nombreux couples vacillent et les relations avec leur entourage se détériorent. Combien de couples et d'enfants seront, cette année encore, mis en danger ou détruits par le geste qui prétendrait répondre à la détresse ?
Silence sur notre échec collectif.
Quoi qu'on en dise, le fait que, pour 750 000 naissances accueillies dans notre pays, il y ait 230 000 vies humaines " volontairement " rejetées avant la naissance et qu'une proportion très forte des femmes (près d'une sur deux) ait connu cette expérience blessante est le signe d'un échec collectif qui nous concerne tous. Combien de temps continuerons-nous à nous taire sur ces faits et leurs conséquences : perte de confiance, dépression, suicide ?
Une politique de la vie est nécessaire, urgente et possible.
Il suffirait que les médecins osent dire la vérité aux femmes. Il suffirait que des associations humanitaires puissantes défendent aussi ces exclus de la vie. Il suffirait que des femmes ayant conscience d'avoir été trompées par les non-dit en témoignent autour d'elles ou publiquement. Il suffirait que des responsables politiques osent proclamer la priorité de santé publique qu'est l'encouragement à l'accueil de la vie. Il suffirait que le gouvemement mette fin à 19 ans d'inapplication de la loi de 1979 qui promettait des structures d'aide à la maternité dans chaque département.
Je ne peux plus supporter ce silence sur l'avortement