
Halloween
est une fête très ancienne d'origine celte, célébrée le 31 octobre dans
les pays anglo-saxons. La tradition rapporte que la nuit du 31 est propice
au retour des esprits et des sorcières. Les enfants se déguisent et sonnent
aux portes en disant : "Trick or a treat
", un sort ou un bonbon. Les maisons sont éclairées de citrouilles-lanternes,
les " Jack-o-lantern ". Il s'agit bien
sûr d'une large opération commerciale au moment où les catholiques
célèbrent la Toussaint et la fête des morts.
Dans un article intitulé : " Halloween, les fantômes et la Toussaint
", rédigé en novembre 2000, Mgr Hippolyte Simon, évêque de Clermont,
écrivait notamment " […] Il me semble qu'il faut éviter de mettre les
enfants en porte-à-faux avec leurs maîtres d'école… Mais il convient d'expliquer
les significations et les enjeux de cette fête. Je suis persuadé que des
enfants, même très jeunes, peuvent les comprendre… Il convient de leur expliquer,
en même temps, comment l'Église nous a libérés de ces peurs et de ces
fantasmes. Depuis des siècles, elle insiste, au jour de la Toussaint,
sur l'espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les
Béatitudes au centre de leur vie. Il est juste de dire que ces efforts de
l'Église ont rencontré de fortes résistances…
Pour l'une, la mort est une fatalité, on peut seulement la tourner en dérision.
Mais, à la fin, ce sont les squelettes qui ont le dernier mot : ils viennent
chez les vivants pour leur annoncer leur destin et les tirer vers le royaume
des ténèbres…
Pour l'autre, la mort est une réalité qu'il faut savoir assumer. Mais elle est un passage. À la suite du Christ ressuscité, nous sommes en route vers la Cité Sainte où nous attend la foule immense de ceux que le Seigneur a sanctifiés .