Espérance et Vie, ce n’est pas seulement une réunion mensuelle où les veuves contactées par téléphone se rencontrent.

C’est avant tout une dynamique d’esprit ; c’est un sens de la communication et de l’amour désintéressé vers les ces femmes qui viennent de perdre leur conjoint décédé.

Pour toutes c’est un déchirement, une souffrance qui se vit plus ou moins sereinement.

Aussi, à Digne, Saint Auban et Sisteron, une animatrice accompagne ces femmes, en essayant de reconstruire avec elles, pour leur redonner le goût de la vie, leur faire réaliser que oui, l’amour ne finit pas avec la disparition de l’être aimé.

C’est un amour «  présent dans l’absence », jusqu’aux retrouvailles dans l’Eternité.

« Père je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient avec moi » (Jean 17. 24).

Combler cette cruelle séparation par l’attention, par une écoute.

Permettre l’expression de l’émotion.

Aider à la découverte de ce qu’elle sont entourées de l’affection de Dieu.

L’animatrice a un rôle d’accompagnateur tant sur le plan psychologique qu’affectif mais aussi sur le plan administratif par l’aides dans les démarches à effectuer.

Elle met en relation les veuves suivant leurs affinités, en les invitant autour d’un repas où souvent un prêtre les accompagne.

Elle met l’accent sur la vie de prière car pour certaine la révolte prend le dessus sur la prière.

Parler à Dieu, lui exprimer cette colère à travers certains psaumes, à Marie notre Mère à tous, les supplier de faire grandir en elle l’Espérance.

A Saint Auban, nous préparons et animons 3 Eucharisties par an : la messe des défunts du 2 nov.,

Celle de la présentation de Jésus au Temple le 2 fév. Et la dernière durant le carême.

Deux sorties pèlerinages sont proposées dans les lieux connus.

Pour cette année, Château Neuf de Galaure, à l’écoute de Marthe Robin et Notre Dame de la Salette le 8 sept.

Une récollection nous réunira toutes autour de notre Evêque le 22 oct au Barteu.

Notre mouvement se développe ; nous étions 8 à Saint Auban lors de la première rencontre en janvier 97. Nous étions 29 le 17 juin 99.

A Espérance et Vie, nos rencontres sont fraternelles, tournées vers l’Espérance, dans l’écoute et l’amitié, sous le regard de notre Mère du Ciel, avec la certitude que, chacune, nous sommes aimée de Dieu.